Pouvez-vous vous présenter et nous rappeler votre rôle au sein de SP Groups ?
Je suis Fabrice Dumont Dayot et je suis le fondateur de la société d’ingénierie SP Groups, créée il y a 15 ans. La société est basée à Genève et Martigny, en Suisse romande, et représente une soixantaine d’ingénieurs ainsi que 20 collaborateurs externes qui travaillent pour la société. Nous avons également une petite équipe au Bangladesh, au Pérou et au Vietnam. Au total, ce sont près de 100 ingénieurs qui travaillent pour SP Groups, dans le monde.
Mon métier consiste à concevoir, construire, et mettre en service des unités de production chimiques, pharmaceutiques et biotech (pour de futurs utilisateurs qui sont les grands noms de la pharma).
Pourquoi avez-vous décidé de visiter Pollutec en 2021 ? Connaissiez-vous ce salon ?
Je visite régulièrement Pollutec. Je suis venu sur le salon en 2021 dans le cadre d’un partenariat avec l’association The SeaCleaners, que nous hébergeons dans nos bureaux à Genève, et qui a pour objectif de concevoir un bateau éco-responsable et énergétiquement neutre, afin de récupérer les plastiques en mer ou dans des effluents, pour les trier et les traiter, et ainsi récupérer de l’énergie pour faire fonctionner le bateau de manière autonome. Parallèlement, Pollutec est pour moi l’occasion de voir du matériel, des solutions ou encore rencontrer de nouveaux fournisseurs.
Quels étaient vos objectifs de visite ? Que cherchiez-vous ?
Avant tout, des contacts et du réseautage. Retrouver mes fournisseurs et en rencontrer de nouveaux, mais également voir du matériel et des machines en conditions réelles. Notre métier d’ingénieur ne nous permet que rarement de voir des machines et matériels. C’est un gain de temps important pour des ingénieurs en recherche de solutions techniques.
Nous avons rencontré d’autre part des contacts très intéressants pour le projet The SeaCleaners, pour faire de la pyrolyse, de l’incinération, du broyage, du traitement d’effluents, etc. C’est surtout la partie chimique de l’environnement qui nous intéressait.
Qu’avez-vous apprécié le plus sur Pollutec 2021 ?
J’ai été très agréablement surpris par l’envergure du salon, en termes de nombre de visiteurs et d’exposants. D’autant plus, dans une période aussi compliquée. J’ai été très satisfait de la qualité de exposants. J’ai apprécié voir beaucoup de matériel et une offre riche et variée.
L’autre point très positif était la sectorisation du salon, qui permettait de s’orienter facilement et d’y retrouver les fournisseurs, selon l’activité. Nous pouvions identifier et trouver les exposants par thème, un réel atout pour notre visite.
Selon vous, qu’est-ce qui fait que Pollutec se différencie des autres salons ?
La valeur ajoutée de Pollutec est très certainement son format convivial. De plus, il est, pour nous, un salon de proximité. Depuis Genève, il est très facile d’accès et ne nécessite donc pas de grands déplacements. Le salon permet un réseautage important. Nous pouvons y retrouver beaucoup de contacts, notamment européens. C’est donc un salon de réseautage, sans oublier d’innovation.
Que diriez-vous aux personnes qui hésitent à venir ?
Je leur dirai de venir découvrir Pollutec pour réseauter et découvrir du matériel. Prendre le temps d’explorer l’offre du salon et ses exposants, discuter : prendre de l’information est essentiel pour de jeunes ingénieurs. Pour les plus expérimentés, prendre rendez-vous avec les entreprises est également important.
La prochaine édition de Pollutec aura lieu du 10 au 13 Octobre 2023. Est-ce que vous comptez y participer ? Qu’attendez-vous de cette prochaine édition de Pollutec ?
Oui, très probablement. Je m’y rendrai avec mon équipe d’ingénieurs.
J’aimerais que la prochaine édition fasse une mise en lumière particulière sur la transmission et la jeune génération. Orienter et encadrer nos futurs ingénieurs est aujourd’hui primordial.
À découvrir : L’annuaire des solutions de Pollutec