L’érosion de la biodiversité est liée à trois facteurs majeurs : le changement d’utilisation des terres (cf. accroissement de plus de 80 % des terres cultivées au cours du XXe siècle), l’accroissement des émissions de gaz à effet de serre et ses effets sur le climat et l’intensification des flux internationaux, ceux-ci constituant une source d’échanges de faune et de flore potentiellement dommageables à la biodiversité. Cette érosion a déjà des effets tangibles, de la réduction du rendement des cultures et de la productivité des sols à l’exposition accrue aux inondations et aux tempêtes au développement de nouveaux risques microbiologiques.