Deuxième préoccupation environnementale en Europe derrière le changement climatique, la pollution atmosphérique impacte à la fois la santé et les écosystèmes. Elle est à l’origine de nombreuses maladies et de milliers de décès prématurés (cf. pathologies respiratoires, cardiovasculaires mais aussi endommagement des cellules ou tissus du fait du potentiel oxydant de certaines particules) et a des impacts importants sur la biodiversité (acidification), les rendements agricoles et le bâti. En parallèle, la pollution de l’air intérieur est elle aussi devenue un enjeu majeur de santé publique alors que nous passons en moyenne 85% de notre temps dans des environnements clos où peuvent se développer des polluants chimiques, biologiques et physiques liés aux constituants du bâtiment, du mobilier et de la décoration, aux appareils de combustion ou simplement à nos modes de vie.
De leur côté, même si elles ne sont pas systématiquement responsables de pathologies, les nuisances olfactives doivent elles aussi être traitées. Dans ce domaine marqué par une grande part de subjectivité, plusieurs types de solutions existent, de l’analyse au traitement en passant par la réduction à la source.
Enfin, préoccupation croissante en Europe, la pollution sonore a des impacts sanitaires aujourd’hui démontrés. Car au-delà de la gêne ou des effets directs sur l’audition, l’excès de bruit peut entraîner des perturbations du sommeil et avoir des effets sur les attitudes et comportement. Il peut perturber le système endocrinien ou immunitaire, voire jouer un rôle aggravant pour certaines pathologies (troubles cardiovasculaires, dépression). En 2016, une enquête publiée par le CNB et l’Ademe avait estimé le coût social du bruit à 57 milliards d’euros en France.
Dans le domaine de la qualité de l’air, il existe trois grands types de solutions : les instruments de mesure et de surveillance ; les outils et équipements de traitement (filtration, aspiration, purification, dépoussiérage, ventilation…) et les solutions à moindre impact (matériaux, motorisations ou systèmes de chauffage à moindres émissions, dispositifs de réduction des émiss...
Alors qu’une majorité d’entre nous est devenue plus sensible au bruit après la première période de confinement, la question de la lutte contre les nuisances sonores demeure au cœur de l’actualité. Agir pour réduire l’exposition au bruit fait partie des différentes mesures du PNSE4* en projet (cf. Axe 2 : « Réduire les expositions environnementales affectant notre santé ») au m...
Qu’elles viennent d’installations industrielles, agricoles (élevages), de STEP ou de centres de traitement des déchets, de compostage ou de méthanisation, les odeurs sont soumises au Code de l’environnement (cf. ICPE) et font l’objet de prélèvements et de mesures qui permettent de les classifier et d’en évaluer l’intensité pour mieux y remédier. Différents acteurs sont spéciali...