Biodiversité (et milieux naturels)

Alors que 2020 devait être une « année décisive pour sauver la biodiversité » avec de grands rendez-vous internationaux comme le Congrès mondial de la nature et la COP15 Biodiversité, un autre événement planétaire, la pandémie liée au coronavirus elle-même liée à la crise de la biodiversité, a remis en question ce calendrier. Il n’en demeure pas moins que l’érosion de la biodiversité se poursuit : la qualité et les étendues de milieux naturels continuent de baisser et le nombre d’espèces menacées continue à croître.

Selon l’IPBES, 75% des milieux terrestres et 66% des milieux marins ont été « significativement modifiés par les activités humaines », « 23% des surfaces terrestres ont montré un déclin de leur productivité du fait de la dégradation des sols » et le taux d’extinction des espèces atteint près d’un million. De même, la Commission européenne constate dans un rapport d’octobre 2020 que l’UE « n’a pas réussi à enrayer le déclin des espèces et des types d’habitats protégés dont l’état de conservation est préoccupant » et que les « principales pressions liées à l’utilisation des terres et des ressources en eau subsistent encore », i.e. agriculture intensive, modification des régimes hydrologiques, urbanisation et pollution. Différents moyens existent pour « ramener la nature dans nos vies » comme le souhaite la stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030 : mise en place d’aires protégées, utilisation de solutions fondées sur la nature et lutte contre l’artificialisation des sols (avec, entre autres, le développement de l’agriculture urbaine et de la végétalisation en ville). C’est tout l’objet de l’ingénierie écologique et du génie écologique qui, en plus de travailler à restaurer des milieux dégradés, peuvent contribuer à reconstituer des milieux naturels.

Agriculture urbaine et végétalisation

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Les projets d’agriculture urbaine sont en plein essor. Outre la production alimentaire et souvent une finalité sociale, ils rendent plusieurs services à la ville tant sur le plan environnemental que climatique : végétalisation et renforcement de la biodiversité, désartificialisation des sols, gestion des flux d’eau, lutte contre les ilots de chaleur… Certaines solutions sont mi...

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Génie écologique

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L’ingénierie écologique désigne les connaissances scientifiques, les techniques et les pratiques prenant en compte les mécanismes écologiques qui sont appliquées à la gestion de ressources, à la conception / réalisation d’aménagements ou d’équipements et qui sont propres à assurer la protection de l’environnement. Le génie écologique peut se définir comme la conduite de projet...

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Mer et littoral

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Egalement fortement concernés par la perte de biodiversité, les milieux côtiers et marins font l’objet d’actions de préservation et de restauration spécifiques : réimplantation d’espèces, réhabilitation d’habitats naturels (algues, herbiers…), création d’habitats artificiels sur ouvrages ou à proximité (ex. : nurseries artificielles en milieu portuaire), dispositifs de lutte co...

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Préservation de la biodiversité

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L’érosion de la biodiversité est liée à trois facteurs majeurs : le changement d’utilisation des terres (cf. accroissement de plus de 80 % des terres cultivées au cours du XXe siècle), l’accroissement des émissions de gaz à effet de serre et ses effets sur le climat et l’intensification des flux internationaux, ceux-ci constituant une source d’échanges de faune et de flore pote...

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