La demande mondiale en eau devrait augmenter de 20% à 30% d’ici 2050. En parallèle, pour atteindre l’ODD 6 « Eau propre et assainissement », les investissements devraient s’élever à 114 mrd USD par an, autrement dit, il faudrait les tripler par rapport à leur niveau actuel. Dans ce cadre, deux objectifs restent fondamentaux : réduire les pressions sur la ressource et améliorer les traitements.
Protéger la ressource nécessite avant tout de bien la connaître. Différents moyens de collecte, d’exploitation et de valorisation des données se développent (capteurs, robots d’inspection/ drones…) de même que les démarches de bio-surveillance. Cela nécessite aussi de bien la gérer. L’anticipation et la réduction des fuites restent toujours d’actualité avec notamment des systèmes toujours plus précis et sensibles : compteurs, systèmes de détection précoce, dispositifs d’alertes, etc. L’efficacité hydrique dans l’industrie prend également tout son sens (usage raisonné, circuits fermés dans les process…), elle aussi permise par les évolutions technologiques. Et protéger la ressource peut aussi passer par une diversification des types de ressources : au-delà de la récupération d’eau de pluie et du dessalement d’eau, de nouvelles solutions se développent.
Améliorer les traitements prend différentes formes. Qu’il s’agisse de systèmes d’ozonation, d’oxydation avancée, de traitements biologiques ou autres, les solutions se font toujours plus innovantes. Après la question des nouveaux polluants et des perturbateurs endocriniens, d’autres sujets clés sont abordés comme celui des micropolluants en sortie de station d’épuration. Le tout, dans un contexte de sécurité sanitaire renforcé.
Enfin, en plus de leur réutilisation (irrigation, arrosage, nettoyage industriel, voire en recharge de nappes), les eaux usées peuvent donner lieu à une valorisation des ressources qu’elles contiennent, qu’il s’agisse de matières (azote, phosphore…) ou d’énergie. Le tout s’inscrivant dans une économie circulaire de la gestion de l’eau
Pompes, robinets, vannes et plus largement canalisations, tous ces équipements restent des incontournables dans le secteur de l’eau. Ils connaissent d’année en année des innovations majeures : nouveaux matériaux, identification des réseaux grâce aux nouvelles technologies, systèmes de pilotage en temps réel...
Comme dans tous les secteurs de l’environnement, le secteur de l’eau intègre toujours plus le numérique et l’intelligence artificielle : relève des compteurs, détection de pannes ou de fuites, prévision ou sécurisation, anticipation des consommations, détection de fraude deviennent la norme. Les réseaux intelligents se pilotent à distance en temps réel (cf. entretien, contrôle ...
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Les démarches de diversification des ressources en eau s’étendent et s’industrialisent : outre la récupération de l’eau de pluie et le dessalement de l’eau de mer ou saumâtre qui voient toujours plus d’avancées technologiques (ex. : systèmes moins énergivores pour le dessalement), la récupération d’eau dans l’air connaît un nombre croissant de références. Sans oublier la réutil...
Dans le domaine de l’eau potable, les traitements peuvent être simples (sédimentation, filtration) ou plus avancés (désinfection ozone ou UV, procédés membranaires/osmose inverse…). S’agissant des eaux usées, les solutions couvrent le prétraitement, les traitements physiques ou biologiques et d’autres types de traitements plus poussés, en particulier pour l’industrie (ex. : mem...
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