Après une année 2020 où l’activité a été ralentie par la crise sanitaire induite par la pandémie de Covid 19, le Gouvernement algérien compte relancer les projets d’infrastructures autour de l’eau et de l’énergie qui contribuent en grande partie à la dynamisation du BTP qui reste l’un des principaux moteurs de l’économie du pays.

Concernant l’assainissement, l’Algérie a mis en place une politique de gestion de l’eau, dont l’objectif est d’améliorer la dotation des populations et d’augmenter le taux de raccordement aux réseaux d’assainissement qui devrait tendre à terme vers 99 %, tandis que le traitement des rejets devra être généralisé.

Plus d’1 milliard d’euros par an sont prévus afin de développer de nombreuses infrastructures avec notamment :

  • la construction de 4 nouvelles usines de dessalement d’eau de mer totalisant une capacité de 720 000 m3/jour
  • 73 stations d’épuration des eaux usées et 15 usines de potabilisation
  • une vingtaine de nouveaux barrages permettant de stocker 1,5 milliards de m3 d’eau supplémentaires et de porter la surface agricole irriguée de 1,3 à 2 millions d’hectares.

En outre, le Ministère des Ressources en Eau (MRE) et son agence l’Algérienne des Eaux (ADE) prévoient de diminuer les fuites en procédant à la rénovation de près de 2000 km de canalisation chaque année et en se dotant d’équipements adéquats pour lutter contre les pertes.

Le marché de l’électricité est le 1er du Maghreb avec une production totale actuelle de 835 GWh en 2019. Il est prévu d’investir en moyenne près de 1,8 milliards d’euros par an au cours de la prochaine décennie et atteindre une capacité de 4000 MW photovoltaïque d’ici 2024.

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