En juin 2016, le Chili a marqué une avancée en matière environnementale en devenant le premier pays d’Amérique Latine à adopter une loi relative au recyclage et à la responsabilité élargie des producteurs : la loi REP. Cette loi vise à ce que les utilisateurs remettent les produits usagés à un intermédiaire, qui les renvoie ensuite au fabricant d’origine ou au distributeur responsable de leur recyclage.

Six types de produits ont été définis comme prioritaires : les emballages, les appareils électriques/électroniques, les huiles lubrifiantes, les batteries, les piles et les pneumatiques. Une mesure nécessaire puisque seulement 5% des pneus et 12% des emballages plastiques sont valorisés une fois leur cycle de vie terminé. La valorisation des piles est, quant à elle, inexistante au Chili.

La loi confère de nouvelles responsabilités aussi bien au secteur privé, qu’au secteur public. 3,4 millions de dollars (2,8 millions d’euros) ont en effet été alloués au ministère chilien de l’Environnement qui a l’obligation, pour les 5 prochaines années, de financer des projets, des programmes et des actions visant à réduire la production de déchets au Chili et d’augmenter le taux de récupération de ces derniers en intégrant de nouveaux instruments de gestion environnementale.

Le plus grand défi consistera toutefois à faire évoluer les mentalités chiliennes. Au Chili, le recyclage domestique représente aujourd’hui moins de 2 %. En 2018, les catégories contenants, emballages et pneus, seront les premiers produits prioritaires qui auront des objectifs de récupération et de valorisation.

C’est dans ce contexte que Pollutec  accueillera, avec le soutien d’Augustin De La Brosse, notre agent local, des visiteurs du Chili en novembre prochain, à Lyon.

Pour en savoir plus sur Pollutec, consultez notre site.

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