L’eau est une ressource renouvelable, mais pas inépuisable. Le changement climatique et la pression croissante des activités humaines pourraient pourtant avoir raison d’elle…

Au cours du 20ème siècle, la consommation d’eau a été multipliée par six, soit deux fois plus vite que le taux de croissance démographique. On estime aujourd’hui à 24 milliards de litres la consommation humaine mondiale d’eau douce. Un volume qui équivaut à 6 fois celui de la Manche.

« En Europe, près de 80 % de l’exploitation de l’eau douce provient des fleuves et des eaux souterraines. Or, avec la surexploitation de l’eau, conjuguée à la pollution et au changement climatique, ces ressources naturelles deviennent de plus en plus vulnérables. Et quand la demande en eau dépasse l’offre, on arrive à des situations de pénuries qui hélas, touchent de nombreux pays. »

Indispensable à la reproduction de la flore et de la faune aquatique, à la consommation, la production industrielle, l’irrigation des cultures ou encore aux supports d’activités de loisir et de tourisme, l’eau est répartie de manière inégale sur la Terre et malheureusement malmenée par les activités humaines.

À Mexico par exemple, les prélèvements pour alimenter la ville dépasseraient de plus de 50 % les capacités de renouvellement de la nappe phréatique.

La gestion durable de cette ressource est donc essentielle si nous souhaitons en garantir l’accès à tous, mais également maintenir nos modes de vie actuelles et futures, soutenir notre résilience face au changement climatique et préserver le bon fonctionnement des écosystèmes.

Qu’est-ce que la ressource hydrique ?

La ressource hydrique représente l’ensemble des ressources en eau disponibles pour satisfaire les besoins de l’homme (industrie, agriculture, énergie, tourisme, distribution d’eau potable) et des écosystèmes naturels. Elle joue donc un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de l’économie mondiale, de la survie humaine et du maintien de la biodiversité.

L’eau provient des eaux de surface (océans, mers, cours d’eau, lacs, étangs, etc.), des eaux souterraines (nappes phréatiques et autres aquifères) et des eaux de pluie. Or, si elle recouvre 72 % de la surface de la Terre, elle est à 97 % d’eau salée, difficilement exploitable par l’homme, et seulement à 3 % d’eau douce, dont 2 % sont issus des glaces et des neiges permanente. L’homme ne dispose finalement que de 1 % à peine du volume total d’eau.

Dans un contexte de population mondiale croissante, d’urbanisation, de pollution et de changement climatique, la menace pèse lourdement sur la ressource hydrique, tant en termes de quantité que de qualité. Elle est ainsi devenue un enjeu majeur du développement durable.

La répartition des ressources hydriques dans le monde

L’eau est abondante sur terre, cependant elle est répartie de manière inégale, sa disponibilité dépendant en effet de facteurs géographiques, climatiques, politiques ou économiques : présence de montagnes et de cours d’eau, fréquence et saisonnalité des précipitations, pratiques de gestion de la ressource, présence d’infrastructures de captage, de pompage et d’assainissement, pression des activités humaines (tourisme, irrigation agricole, production industrielle, production d’eau potable, etc.).

Ainsi, quand les neuf « puissances de l’eau » que sont le Brésil, la Russie, l’Indonésie, la Chine, le Canada, les États-Unis, la Colombie, le Pérou et l’Inde concentrent à elles seules 60 % du débit annuel mondial, près de 80 pays, soit 40 % de la population mondiale, souffrent de pénurie.

Des inégalités peuvent également apparaître au sein même d’un pays. C’est le cas en France où tous les territoires ne bénéficient pas des mêmes configurations géologiques (la Bretagne dispose de ressources souterraines moins importantes que le reste de la France, par exemple) et climatiques (les régions méditerranéennes ont un climat plus sec et sont sujettes à de violentes variations pluviométriques).

Il est à noter que la consommation d’eau « virtuelle », à travers les échanges de biens et services entre pays, augmente par ailleurs les pressions sur des zones déjà fragiles et souvent dépourvues de politique de gestion de la ressource. Elle représente pourtant plus d’un cinquième de la consommation mondiale.

Une abondance en eau… toute relative

On observe désormais des pénuries dans les régions où la ressource est habituellement abondante. C’est le cas de l’Inde, par exemple, où le nord, pourtant irrigué par les eaux de l’Himalaya, a connu un été 2018 très aride. Dans le même pays, la région du Maharasthra, dont le bassin versant est capable de retenir 2,4 milliards de m3 d’eau, a également dû faire face à une sécheresse historique durant l’été 2019.

En Europe, près d’un tiers du territoire est aujourd’hui concerné par le stress hydrique. Une situation qui pourrait toucher 40 % de la population mondiale d’ici 2035, selon l’ONU. Quant à la France, 30 % du territoire a été touché par des restrictions d’usage entre 2017 et 2020, témoignant de la tension sur une ressource en eau renouvelable qui a fortement diminué depuis les années 1990.

Le manque d’infrastructures joue également en défaveur de certains pays. Selon l’UNICEF, la République démocratique du Congo détient plus de 50 % des réserves du continent africain, une quantité en théorie suffisante pour couvrir les besoins du pays. Pourtant, près d’un habitant sur deux n’accède pas à l’eau potable, faute d’infrastructure adaptée.

Les risques de tensions et les conflits d’usage autour de la ressource en eau

La disparité dans la disponibilité et l’accès à cette ressource indispensable est évidemment source de conflits multiples (tensions ou conflits avérés). Ces conflits peuvent impliquer la quantité d’eau disponible et sa qualité. Ils naissent généralement de la concurrence sur une même masse d’eau.

Un conflit peut ainsi naître au niveau local, entre une commune qui prélèverait de l’eau pour ses habitants et des agriculteurs voisins qui souhaiteraient la prélever pour irriguer les cultures ou bien entre une industrie qui rejetterait des eaux polluées dans la rivière et une association de pêcheurs qui y pratiquerait ses activités.

Il en va de même au sein d’un pays où peut être disputé le partage des différents bassins et sous-bassins-versants. Ces conflits peuvent également surgir à l’échelle internationale comme en témoignent les cas bien connus du partage du bassin du Tigre et de l’Euphrate, du bassin du Nil ou du bassin du Jourdain.

Avec le changement climatique et des périodes de sécheresse plus fréquentes, mais aussi des besoins en eau et une pollution croissante, les tensions autour du contrôle et de l’accès à la ressource pourraient se multiplier. Les questions liées à l’accès, la répartition, l’utilisation et la gestion de la ressource hydrique sont donc un véritable défi à relever pour la coopération nationale et internationale.

Tribune Erik ORSENNA – L’avenir de l’eau  à 14:33 min – L’eau et les matières première à 20:26min – Gestion de l’eau à 41:36 et Intervention de Dimitri Meunier, Directeur de l’office internationnal de l’eau à 47:04min

Les impacts non négligeables de l’activité humaine sur la ressource hydrique

L’eau douce est nécessaire à la production des biens, des services et de l’eau potable, à travers le monde. En agriculture elle est utilisée pour l’irrigation des cultures, l’abreuvement du bétail et le nettoyage des installations (bâtiments et matériel). Dans l’industrie, elle est essentielle au bon fonctionnement des processus de production et des systèmes de refroidissement, notamment. Dans les secteurs du tourisme et du loisir, elle sert les activités de baignade, de navigation et de pêche. Quant aux usages domestiques, elle sert pour la boisson, la cuisine, l’hygiène, l’entretien de la maison ou encore l’arrosage du jardin.

Ces multiples usages ne sont évidemment pas sans impact sur la quantité et la qualité de la ressource. Notons à ce titre que 60 % des masses d’eau en Europe ne parviendraient pas à atteindre l’objectif de « bon état » des eaux fixé par l’Union européenne, selon le Centre d’Information sur l’Eau.

Les impacts du secteur agricole sur la ressource hydrique

Avec 70 % des prélèvements mondiaux, le secteur agricole est le plus gros consommateur d’eau, mais également l’un des plus importants responsables de sa pollution.

En France par exemple, 80 % des prélèvements effectués par le secteur sur l’année 2018 ont servi à l’irrigation des cultures, d’après la Banque Nationale des Prélèvements Quantitatifs en Eau (BNPE). Si la majorité de ces volumes provient des eaux de surface, le pompage intensif des nappes souterraines pour l’irrigation des cultures ne laisse pas le temps aux aquifères de se recharger et les assèche. Or, il faut savoir que 62 % de l’eau potable dont nous avons besoin provient de ces eaux souterraines.

D’autre part, le recours massif aux intrants chimiques (engrais, pesticides, etc.) est une grande source de pollution, des nappes souterraines et des eaux de surface. Le ruissellement des eaux de pluie sur les terres cultivées transfère en effet les engrais et les pesticides dans les cours d’eau. Les conséquences sont entre autres, l’eutrophisation des milieux aquatiques et une eau impropre à la consommation. La Bretagne en est un exemple avec ses nombreux cas d’eutrophisation et les interdictions régulières de boire une eau du robinet polluée.

Les impacts des secteurs industriel et énergétique sur la ressource en eau

Ces secteurs représentent 20 % des prélèvements. La majeure partie des prélèvements effectués par l’industrie et l’énergie retourne en milieu naturel. La consommation d’eau dans ces deux secteurs est donc beaucoup plus faible que dans le secteur agricole.

Toutefois, le rejet d’eaux industrielles non correctement traitées et le chargement des eaux de pluie en polluants au contact des fumées contribuent de manière significative à la pollution des cours d’eau et donc des ressources en eau.

D’autre part, dans la plupart des filières énergétiques, outre son utilisation pour l’extraction des énergies fossiles, le raffinage du pétrole ou encore l’irrigation des cultures destinées à la production de biocarburants, l’eau est utilisée pour refroidir les centrales. Bien que la température des eaux rejetées soit réglementée, elles participent au réchauffement des milieux aquatiques et à leur asphyxie, alors même que le GIEC prévoit une élévation de la température moyenne des cours d’eau de +2°C, dès 2050.

Le secteur énergétique contribue également à diminuer plus encore le niveau des cours d’eau, notamment en période de sécheresse. Or, dans son rapport Explore 70, le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) anticipe « une baisse globale du débit moyen annuel sur toute la métropole, de l’ordre de 10% à 40% pour une majorité de bassins ». D’autre part, le rapport n°511 du Sénat signale qu’« actuellement, tous usages confondus, on prélèverait 10 % environ de la quantité d’eau du Rhône » et que « dans la seconde moitié de ce siècle, sous l’hypothèse d’une baisse de 30 % du débit du fleuve, de tels niveaux de prélèvements ne seront plus soutenables. »

Les impacts des usages domestiques sur la ressource en eau

Les prélèvements pour la distribution d’eau potable dans les logements et les équipements collectifs représentent 10 % des prélèvements mondiaux. Ils participent également à l’abaissement du niveau des eaux de surface et souterraines et accentuent les étiages naturels (baisse périodique naturelle des eaux) en période de sécheresse.

Même après traitement, les eaux usées domestiques peuvent par ailleurs contenir des matières polluantes résiduelles (pesticides, médicaments, métaux lourds, etc.). Leur rejet constitue ainsi une nouvelle source de pollution des milieux aquatiques.

L’artificialisation et l’imperméabilisation des sols ajoutent à la pollution des eaux de surface puisqu’elles ne permettent pas au sol d’assurer son rôle de filtre et de gestion des eaux de pluie. Elles favorisent au contraire le ruissellement de ces eaux pluviales qui se chargent en divers polluants (hydrocarbures, pesticides et autres polluants) avant de terminer leur course dans le milieu récepteur.

Vers une gestion durable de l’eau en France

Une gestion durable des ressources en eau est donc primordiale.

L’article L210-1 du Code de l’environnement désigne l’eau comme faisant partie du « patrimoine commun de la nation ». En France, la politique de gestion l’eau se structure autour d’une gestion intégrée, concertée et décentralisée visant à la fois à préserver la ressource hydrique, tant sur le plan quantitatif que qualitatif, à la partager de manière équitable et à éviter les conflits autour de son usage. Elle suppose une coopération entre les différents acteurs politiques et économiques, mais aussi les différents territoires.

C’est la loi de 1964 qui posait les bases d’une gestion de l’eau par bassin versant. Depuis, la politique de gestion de l’eau ne cesse de se préciser. Elle est aujourd’hui encadrée par une trentaine de textes et repose essentiellement sur la Directive-cadre sur l’eau, adoptée le 23 octobre 2000.

La ressource hydrique en France : état des lieux

La ressource hydrique a une importance stratégique en ce qu’elle doit permettre de subvenir aux besoins de chacun et d’atteindre les objectifs nationaux en termes de sécurité alimentaire, santé publique, croissance économique et préservation de l’environnement.

Au total, plus de 200 milliards de m3 d’eau seraient disponibles chaque année en France alors que les besoins du pays sont estimés à 31 milliards de m3, soit 17 % des ressources disponibles. Les réserves en eau sont donc largement supérieures aux besoins domestiques et économiques.

La France dispose en effet de nombreux réservoirs d’eau douce : cours d’eau, nappes phréatiques, lacs, plans d’eau, retenues, canaux et eaux littorales (après dessalement). Elle bénéficie également d’une capacité de stockage élevée grâce à sa pluviométrie, ses grandes chaînes de montagnes, un réseau hydrographique étendu et d’importantes nappes souterraines.

Ce sont ainsi 480 milliards de m3 de précipitations annuelles sur le territoire (dont 61 % s’évaporent, 23 % rechargent les réserves souterraines et 16 % alimentent nos cours d’eau), 270 000 kilomètres de cours d’eau et 2000 milliards de m3 issus des nappes phréatiques qui constituent nos ressources en eau.

Des ressources pourtant sous tension

Nous l’avons vu, si la ressource en eau se renouvelle, elle peut aussi s’épuiser sous le poids des nombreuses pressions auxquelles elle est soumise : changement climatique, surconsommation et pollution.

La France n’y échappe pas. Selon le Commissariat Général du Développement Durable, les ressources en eau renouvelable ont baissé de 14 % en moyenne annuelle entre 1990-2001 et 2002-2018.

Les épisodes de sécheresse et les inondations qui se font en effet plus fréquents. Les débits des cours d’eau sont également plus variables avec des périodes d’étiage prolongées et des crues plus régulières et intenses. Les prélèvements en eau excédant leur recharge, les nappes phréatiques se vident. Au 1er mars 2023, 80 % des nappes étaient classées « modérément basses » à « très basses ».

Une exploitation de la ressource supérieure à ses capacités à se renouveler peut également engendrer des tensions au niveau local. Ceci est particulièrement vrai en été, les prélèvements étant les plus élevés à cette période (60 % des consommations en eau) et le volume d’eau disponible, le plus faible (15 % seulement du volume annuel), d’après les statistiques du ministère de la Transition écologique.

De plus, bien que la France dispose d’un système d’assainissement développé sur tout le territoire et d’une règlementation stricte concernant la qualité des eaux notamment, seulement 43,6 % des masses d’eau superficielle affichaient un bon état ou très bon état écologique en 2022 et 67,9 % des masses d’eau superficielle et souterraine présentaient un bon état chimique, au sens de la directive-cadre sur l’eau.

La pollution des eaux est donc un problème qui est encore loin d’être réglé. Cette dégradation de la qualité des eaux serait d’ailleurs responsable de la fermeture de 13 000 captages d’eau potable entre 1980 et 2022, toujours selon les statistiques du ministère de la Transition écologique.

Et ce ne sont là que quelques exemples des menaces qui pèsent que la disponibilité et la qualité de nos ressources en eau.

… et à préserver contre vents et marées

Diverses actions relatives à la gestion durable et la préservation de la ressource hydrique peuvent être mises en place.

On peut noter :

  • La réutilisation des eaux usées (REUT) : elle dépend de la qualité sanitaire des eaux usées après traitement, définie par la réglementation française qui en détermine quatre niveaux. Ces eaux usées peuvent être réutilisées pour l’irrigation des cultures maraîchères, des pâturages ou des espaces verts ouverts au public, entre autres.

La ville de Sainte-Maxime (Var) a fait le choix de réutiliser ses eaux usées traitées pour l’arrosage de ses espaces verts. La ville de Cabourg, pour le nettoyage de ses canalisations d’assainissement.

  • Les haies bocagères: outre leur grand intérêt pour le maintien de la biodiversité, la régulation de la température et leur fonction de brise-vent, elles participent à la maîtrise du ruissellement et à la filtration des eaux de pluie en milieu rural et permettent de lutter efficacement contre la pollution des cours d’eau.
  • L’agroforesterie: cette pratique ancestrale consiste à associer les arbres à la production agricole (culture et élevage). Elle favorise la résilience à l’échelle de la parcelle et du territoire, notamment en cas de sécheresse ou d’inondation puisqu’elle permet de stocker l’eau et de la filtrer, notamment. Elle permet évidemment de préserver la biodiversité.
  • La désimperméabilisation et la renaturation des villes : différentes techniques permettent de remplacer les surfaces imperméables par des surfaces perméables et de restaurer les écosystèmes. Les toits verts, jardins de pluie, noues d’infiltration, tranchées drainantes, mais aussi les revêtements perméables comme le béton poreux, pavés perméables ou dalles alvéolaires utilisées pour les routes et parkings drainants, en sont des exemples.

La rue Garibaldi, axe majeur de la ville de Lyon, a redonné sa place au végétal et intégré la gestion des eaux de pluie avec la création de noues et la récupération de ces eaux pluviales, notamment.

L’implantation de l’agriculture et des fermes urbaines sur d’anciennes friches industrielles, par exemple, est également une manière de réintroduire la nature en ville et de préserver les ressources en eau.

  • La dépollution et la restauration des cours d’eau: parmi ces solutions, on trouve la réduction des apports de substances polluantes ou le retrait des sédiments contaminés. La préservation et la restauration des cours d’eau peut également se faire par la (re)végétalisation des berges qui permet notamment de les stabiliser, de préserver le fonctionnement de la rivière et de filtrer les polluants, comme les intrants chimiques épandus dans sur les surfaces cultivées. Elles participent enfin à la lutte contre les inondations et au maintien de la biodiversité.
  • Préservation des zones humides : ces zones permettent de stocker l’eau, de diminuer l’intensité des crues, d’alimenter les nappes phréatiques et de retarder les effets de la sécheresse. Ils sont également un réservoir de biodiversité, offrent des îlots de fraicheur essentiels en période de canicule et permettent de stocker de grandes quantités de carbone.

Le projet de restauration des zones humides de la rivière Changyuan en Chine a d’ailleurs prouvé son efficacité. Ces zones s’étaient progressivement asséchées engendrant la dégradation des écosystèmes. Grâce à la création d’un jardin filtrant utilisant les plantes aquatiques pour filtrer les eaux usées et approvisionner la zone en eau, l’état écologique des zones et le fonctionnement hydrologique de la rivière ont été entièrement rétablis en cinq années seulement.

La gestion durable de l’eau, un impératif social, économique et écologique

Si l’eau est abondante sur Terre, elle est aussi répartie de manière inégale et par ailleurs menacée par le changement climatique et l’impact des activités humaines sur sa disponibilité en termes de quantité et de qualité.

La ressource hydrique nécessite une gestion équilibrée et équitable pour répondre aux enjeux du développement durable et permettre à tous d’accéder à une eau de bonne qualité, aujourd’hui et demain, mais également pour préserver l’environnement et soutenir la croissance économique.

La gestion de l’eau doit également dépasser les approches sectorielles et tendre vers une gestion intégrée, territoriale et adaptative.

De nombreuses actions doivent et sont d’ailleurs mises en place pour garantir des usages, industriels, agricoles ou domestiques, raisonnés de cette ressource à préserver.

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